Le contrôle technique pourrait-il reléguer les vignettes Crit’Air dans les zones à faibles émissions (ZFE) ? On vous explique tout.
Les automobilistes mécontents…
La ZFE est devenue un sujet préoccupant dans l’Hexagone, avec une augmentation des contestations contre ces restrictions de circulation puisque d’ici peu, de nombreux conducteurs seront bientôt interdits de circuler dans le centre-ville des grandes agglomérations.
Afin de contribuer à la réduction des émissions de CO2 dans l’atmosphère, les agglomérations françaises comptant plus de 150 000 habitants mettront en place des Zones à Faibles Émissions à partir de 2025.
Comme indiqué dans les colonnes du site spécialisé autoplus.fr, de nombreuses agglomérations ont l’intention de renforcer les restrictions de circulation d’ici les prochains mois. Ce qui entraînera malheureusement des blocages pour bon nombre d’automobilistes.
Le problème réside dans le coût élevé de la transition vers les voitures électriques, mettant ainsi les autorités sous pression et suscitant la crainte d’une révolte de la part des automobilistes.
En réponse aux contestations, certaines municipalités comme Paris et Lyon, ont préféré reporter les durcissements de ces restrictions d’accès.
D’autres agglomérations ont même choisi d’annuler ces mesures. Face à cette situation, le Sénat a récemment lancé une vaste consultation citoyenne sur le sujet.
« Nous attendons du gouvernement la fin des ZFE qui sont injustes pour les automobilistes. Certains Français se retrouveront avec des voitures qui passeront le contrôle technique mais ne pourront plus rouler en ville », indique Sébastien Chenu, porte-parole du Rassemblement national.
ZFE : Le contrôle technique pourrait reléguer les vignettes Crit’Air
Parallèlement, un député a récemment fait une nouvelle proposition concernant ce sujet.
Selon le député Gérard Leseul, il serait préférable de remplacer le système de vignette Crit’Air par un contrôle automatique du contrôle technique lorsque les véhicules entrent dans les centres-villes.
Le député suggère également l’utilisation d’un système de lecture automatisée des plaques d’immatriculation pour évaluer l’état des véhicules et leur réelle pollution lors de leur circulation.