C’est une incroyable histoire qui a inspiré le monde entier. En écoutant son cœur, un jeune homme de 37 ans a posé un geste altruiste qui a empêché une famille de vivre une catastrophe imminente.
En effet, un SDF sauve in extremis un boulanger de la mort, un acte héroïque qui va changer sa vie à jamais. Voici les faits.
Le 3 décembre 2015, la vie d’un artisan boulanger, Michel Flamant, a bien failli être tragiquement écourtée. Victime d’une intoxication au monoxyde de carbone dans son établissement, il a frôlé la mort. Cette menace mortelle a été causée par un brûleur défectueux de son four, qui a émis une quantité alarmante de ce gaz toxique.
Un SDF sauve un boulanger de la mort, sa vie change à jamais !
« Ce jour-là, racontait la victime sur les ondes d’Europe 1, je crois que le bon Dieu était un peu avec moi. » En effet, un certain Jérôme, un SDF de 37 ans, passait dans les parages et a senti le danger.
« C’est un monsieur qui faisait la manche devant la boutique, poursuivait le boulanger. Et de temps en temps, ajoutait-il, Jérômee passait, venait boire un café et manger un croissant ou deux pour casser la croûte« .
Le jour de l’incident, il se tenait devant la boutique comme d’habitude. En remarquant que son boulanger n’était pas à sa place habituelle derrière le comptoir, il est immédiatement entré dans l’établissement.
« Il m’a vu en mauvaise posture (…) je n’étais plus là du tout. Même les pompiers m’ont dit ‘à dix minutes près, vous étiez boulevard des allongés’« , racontait Michel Flamant.
Cet incident, qui s’est produit à Dole dans le Jura, a nécessité une hospitalisation de douze jours pour Michel Flamant. Une longue période de rémission qui l’avait rapproché ainsi de Jérôme.
Très reconnaissant envers le sans-abri, le boulanger lui a donc proposer de travailler avec lui. Très impliqué, « j’ai compris qu’il voulait se sortir un peu de la misère« , témoignait le boulanger.
Ce n’est pas tout. Le boulanger, qui était sur le point d’aller à la retraite, voulait jusqu’à lui céder son commerce au prix symbolique de 1 euro. Mais leur belle histoire a tourné court.
Une belle histoire qui a fini mal…
Après seulement quelques mois, le boulanger a pris une décision radicale en se séparant de l’homme sans domicile fixe qui lui avait pourtant sauvé la vie. Interrogé par nos confrères de l’AFP, Michel Flamant a déclaré sans détour : « Je l’ai viré ». « Il a été très, très malpoli avec une journaliste », a expliqué l’artisan avant de rapporter les propos insultants et misogynes du sans-abri.
Questionné à son tour, Jérôme Aucant a refusé de commenter. « Je préfère dire stop ! », a-t-il déclaré dans les colonnes du journal Le Progrès. Jusqu’à ce jour, personne ne sait comment vit actuellement le sans-abri.