Un nouveau radar devrait être déployé sur les routes françaises à partir de 2024. Ce nouveau modèle est en phase d’expérimentation actuellement. Désormais, il peut vous flasher même en respectant la limitation de vitesse. Il s’agit d’un nouveau radar de bruit.
Un nouveau radar de bruit bientôt sur les routes françaises
L’augmentation du nombre de radars en France se poursuit. La prévision est de près de 5 600 radars d’ici la fin de cette année, comparée aux 4 500 actuels. En plus des radars de vitesse, il existe déjà ceux qui surveillent le covoiturage et l’utilisation du téléphone au volant. En 2024, cette tendance se poursuivra avec l’introduction de nouveaux types de radars.
Donc, un nouveau radar fera son entrée sur les routes dans les prochains mois. À noter qu’il était en phase d’expérimentation depuis plusieurs mois. Il s’agit en fait des radars sonores. Sa mission est de verbaliser les voitures les véhicules qui génèrent un niveau sonore excessif. Par exemple, une moto sans dispositif d’atténuation du bruit ou une voiture équipée d’un échappement non conforme aux normes.
Des sanctions en cas de non-respect du Code de la route
Même avec l’arrivée de ce nouveau radar, les pénalités pour les excès de vitesse restent inchangées. Même suite à la récente adaptation de la marge d’erreur autorisée. Les infractions de vitesse demeurent sujettes à des amendes et peuvent entraîner la réduction de points sur le permis de conduire, voire la suspension de ce dernier en cas de récidive.
En ce qui concerne ce nouveau radar de bruit, en général, les véhicules ne doivent pas dépasser 80 décibels en termes de bruit. Ces nouveaux radars, encore en processus d’homologation, utiliseront huit microphones, une caméra grand-angle et deux lecteurs de plaques d’immatriculation. Ils seront positionnés à environ cinq mètres de hauteur pour surveiller les deux directions de circulation. Ils identifieront les véhicules émettant plus de 90 décibels.
Selon l’article R318-3 du Code de la route, les infractions à ces normes entraîneront une contravention de 4ᵉ classe, avec une amende de 135 euros. Par contre, elle sera réduite à 90 euros si elle est payée dans les 90 jours. Au-delà de 60 jours, l’amende augmentera à 375 euros, pouvant atteindre 750 euros en cas de procédure judiciaire.