Découvrez la triste situation d’un employé sans-papiers qui va voir sa banque bloquer son compte. Il n’est pas rare que les étrangers cherchent du travail en France avant même d’avoir pu obtenir leurs papiers. Pris dans l’urgence du besoin, ils s’exposent à des risques qui peuvent leur coûter très cher.
Le travail au noir, une situation courante pour les étrangers
Que ce soit en France ou partout ailleurs dans le monde, le travail au noir est monnaie courante. Ceux qui ne sont pas de passage dans un pays cherchent en général un travail qui leur permettra d’y vivre. Après tout, s’ils décident de quitter leur pays, c’est forcément pour vivre dans de meilleures conditions.
Mais il n’est pas rare que les étrangers ne puissent pas attendre d’avoir tous leurs papiers pour travailler. Le travail au noir, ou le travail clandestin, devient leur principale activité. C’est au moment du payement que la situation risque de s’aggraver. Malgré le fait qu’il n’est pas interdit pour les salariés sans-papiers d’ouvrir un compte, certaines institutions bancaires s’y refusent catégoriquement.
Un employé sans-papiers, sa banque gèle son compte bancaire
Certaines banques n’ouvrent des comptes bancaires à des étrangers qu’après que ces derniers fournissent des justificatifs de revenus. Les parents d’enfant français ont l’obligation de présenter un justificatif de versements pour pouvoir obtenir un titre de séjour. Ce dernier portera d’ailleurs la mention « vie privée et familiale ». Conscient des problèmes qui l’attendent, un étranger sans-papiers est venu en France en passant par l’Espagne.
Il a ensuite eu la possibilité d’ouvrir un compte bancaire à la Société Générale. Puis il a trouvé du travail, et s’est mis à travailler clandestinement. Un travail pour lequel il a été payé car il en a reçu deux chèques de 1 800 euros en tout. Par sécurité, il a pris la décision de les déposer à la banque. Son cauchemar a commencé quand la banque en question a décidé de bloquer son compte suite à ce dépôt.
Des avis mitigés sur l’affaire
Un ami de la victime a raconté son histoire sur Facebook. Plusieurs internautes se sont exprimés sur la situation. Certains ont donné raison à la Société Générale, car elle avait agi par sécurité. D’autres soutiennent l’étranger, affirmant qu’il était en droit de toucher son salaire malgré le fait qu’il soit sans-papiers car il avait effectué un travail à cette fin.
Le point sur lequel les internautes étaient d’accord était sur la démarche à suivre afin de récupérer le salaire. Tous étaient d’avis pour prendre contact avec le médiateur de banque. Son impartialité devrait résoudre la malheureuse situation dans laquelle se trouvait l’étranger sans-papiers.