« Un désastre » : l’eau potable contaminée partout en France, l’eau du robinet est-elle sans danger ?

L’eau est une précieuse ressource qui conditionne notre quotidien à plusieurs égards : alimentation, hygiène corporelle, hygiène de la maison…Mais qu’en est-il de l’eau du robinet ? Est-elle réellement potable ?

De récentes analyses réalisées sur l’eau du robinet lèvent actuellement la suspicion concernant la fiabilité de cette eau pour les consommateurs. Les prélèvements affichent la présense de substances jugées dangeureuses pour la santé.

Des matières toxiques présentes dans les eaux en France ?

Les résultats de ces analyses révèlent 157 variétés de pesticides provenant de la décomposition des substances phytopharmaceutiques. Les experts ont également relévé des traces de résidus d’explosifs issus de site d’armement remontant à l’époque de la Première Guerre mondiale. Enfin, les chercheurs ont mis la main sur du 1,4 dioxane. Il s’agit d’un solvant réputé pour être cancérigène.

Au totale, le laboratoire qui a mené l’analyse des eaux de robinet de France ont récolté 136 000 résultats sur des eaux brutes et des eaux déjà traitées. Les études ont été menées sur les départements de la France métropolitaine et de l’Outre-mer. Les conséquences ont de quoi donner des frissons dans le dos. Raison pour laquelle les autorités ne cessent de sensibiliser la population concernant la consommation de cette eau. 

Une eau jugée impropre à la consommation

Compte tenu de la présence du chlorothalonil, il est vivement déconseillé de boire l’eau du robinet. Ce pesticide entre dans la catégorie des produits cancérigènes, suivant une liste établie par l’union européenne. La quantité retrouvée dans l’eau du robinet dépasse dangereusement le seuil normal fixé par l’agence nationale de sécurité sanitaire. Ce qui donnerait lieu à un “désastre” pour les fabricants d’eau potable. Selon nos confrères du Monde : “34% des cas étudiés représenteraient une menace réelle pour la santé des consommateurs. A titre d’illustration, 9 familles sur 10 sont affectées dans la région Loire-Atlantique”.