
Discours de Macron à Calais : toujours plus de répression à l’encontre des réfugiés… et des militants

Hier mardi, Emmanuel Macron était à Calais pour asseoir sa politique migratoire autoritaire. Celui qui a été élu pour faire barrage au FN maintient son choix du tout-répressif : durcissement des procédures, multiplication des renvois…
Une politique menée au prétexte de dissuader les exilés de venir en France. Le président a ensuite martelé son soutien aux forces de l’ordre, affirmant qu’il ne laisserait « personne caricaturer leur travail », et qu’il se sentirait « prêt à attaquer en diffamation ceux qui les accuseraient sans preuve ». Le chef de l’État fait référence ici aux associations qui ont dénoncé les violences policières quotidiennes commises sur les demandeurs d’asile. Une déclaration qui confirme une impunité policière totale et qui entérine l’extension du délit de solidarité.
Une question s’impose : comment le gouvernement va juridiquement punir toute contestation à la violence de sa politique migratoire ? En réalité, il s’agit surtout d’un effet d’annonce pour instaurer un climat de peur, de tension, et surtout de dissuasion de toute velléité de dénonciation des violences policières et du racisme d’État, quels qu’ils soient et où qu’ils soient : à Calais, dans les quartiers populaires, dans les milieux militants.
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