A partir du mois prochain, plusieurs régions de France vont faire l’objet d’une expérimentation dans le cadre du projet du gouvernement de réformer le RSA. Quelles sont-elles ?
Dans le cadre du projet d’Emmanuel Macron de favoriser le plein emploi, le chef d’Etat prévoit d’apporter du changement concernant le RSA. L’objectif étant de favoriser la réinsertion professionnelle des allocataires de cette précieuse aide. Pour ce faire, ces derniers devront travailler à hauteur de 15 à 20h par semaine.
Qui sont les régions concernées par l’expérimentation ?
Dans le cadre de l’exécution de ce projet, certains départements de France vont subir les premiers tests à partir du 1er avril prochain. Au cours de son allocution, Emmanuel Macron avait indiqué : “Il faudra consacrer 15 à 20h d’activités professionnelles hebdomadaires aux allocataires du revenu de solidarité active”. Le Président de la République assure que cette initiative a été prise dans le but d’accompagner ces allocataires à retrouver plus vite le chemin du travail.
L’expérimentation se fera jusqu’à l’horizon 2024. Au mois de décembre dernier, le ministre du travail avait révélé la liste des régions concernées. Il s’agit de l’Aisne, l’Aveyron, les Bouches-du-Rhône, la Côte-d’Or, la Creuse, l’Eure, l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, le Loiret, la Mayenne, la Métropole de Lyon, le Nord, les Pyrénées-Atlantiques, la Réunion, la Seine-Saint-Denis, la Somme, les Vosges, l’Yonne et les Yvelines. En tout, 30 000 personnes devraient tirer profit de ce dispositif.
Cette mesure s’appliquera-t-elle à tous les bénéficiaires du RSA ?
L’expérimentation en question ne concernera cependant pas l’ensemble des personnes éligibles au RSA habitant dans les département concernés. Seul un territoire circonscrit sera impliqué. A titre d’illustration, ces tests s’appliqueront précisément aux communes de Billère et Jurançon pour le département des Pyrénées-Atlantiques.
En ce qui concerne les bénéficiaires, seuls les nouveaux titulaires du RSA pourront profiter de cette nouvelle mesure. Ces-derniers verront alors leurs noms s’inscrire automatiquement chez Pôle Emploi.