Cette jeune retraitée était abasourdie en recevant une lettre du trésor public. Le fisc lui a réclamé une somme astronomique de 160 000 euros. Elle aurait cumulé un emploi et une retraite anticipée illégale.
Les conditions pour y avoir droit à une retraite anticipée
La retraite ainsi que toutes les préparations y afférentes sont parfois complexes. D’ailleurs, avec la réforme des retraites, les choses vont se corser encore plus. On sait tous que ce projet gouvernemental a pour objectif de décaler l’âge de départ à la retraite. Cependant, beaucoup ignorent peut-être le fonctionnement de la retraite anticipée. Pour y avoir droit, le retraité doit avoir commencé à travailler très jeune. Cependant, il peut y arriver qu’il y ait de petites surprises. C’est d’ailleurs ce qu’a raconté cette jeune retraitée de Chaumont-en-Vexin, Hauts-de-France.
En effet, cette dernière a bénéficié d’une retraite anticipée. Par la suite, elle a repris un travail en tant qu’agente territoriale à la mairie de sa commune. Habituellement, il n’est pas autorisé de cumuler emploi et retraite anticipée au-delà de certains seuils de revenus. Surtout, il faut attendre 62 ans pour reprendre un travail tout en cumulant la retraite anticipée.
Le Trésor public réclame à cette jeune retraitée une somme 160 000 euros
Cependant, c’est avec stupéfaction qu’elle découvre une mauvaise nouvelle. En effet, elle a reçu une lettre de la part du Trésor public pour non-respect des règles.
Cette retraitée a reçu une demande de remboursement de 160 000 euros. Elle a avoué avoir eu du mal à accepter le montant réclamé. Cette situation résulte de son cumul inapproprié entre son emploi actuel et sa retraite anticipée.
Entre 2003 et 2019, elle a travaillé en tant qu’agente territoriale tout en percevant une pension de retraite anticipée obtenue pour un emploi antérieur. Ce cumul était en réalité interdit.
Une retraite amère
La jeune retraitée se trouve dans une situation de désespoir après avoir reçu cette demande de remboursement. Elle exprime sa confusion par rapport à cette somme qu’elle doit régler. De surcroît, elle déplore le fait qu’elle n’a pas été informée au préalable.
Par conséquent, sa situation financière s’est détériorée depuis la réception de cette lettre. Elle était dans l’obligation de vivre avec une pension minimale pendant six mois. Heureusement, sa municipalité l’a aidée à retrouver sa pension complète.