À la fin d’une activité professionnelle, les retraités peuvent espérer une pension de retraite pour compenser la perte de revenus. Dans ce sens, qu’en est-il de ceux qui n’ont jamais travaillé ? En règle générale, les actifs ont eu la possibilité de financer leur retraite. Mais les personnes qui ne disposent pas de travail n’ont pas pu cotiser pour en bénéficier. C’est pour eux que le gouvernement a mis en place des dispositifs pour leur offrir un minimum de ressources.
Les dispositifs pour soutenir les retraités
La France se caractérise par son engagement envers la solidarité dans ses politiques publiques. Le pays a instauré un système de retraite par répartition et l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées. En clair, l’ASPA est destinée aux individus âgés ayant de faibles ressources, sans exigence de cotisations antérieures.
Pour être éligible à ce dispositif, le bénéficiaire doit respecter quelques critères. Il y a également des seuils de revenus à respecter. Le montant de l’ASPA varie en fonction de la composition du ménage. Donc, elle peut atteindre 961,08 euros par mois pour une personne seule. 1 492,08 euros par mois pour un couple en 2023.
Les aides pour ceux qui n’ont jamais travaillé
En plus de l’ASPA, il existe d’autres aides destinées à garantir un revenu minimum aux personnes âgées à la retraite qui n’ont jamais travaillé.
Ces aides, telles que l’Aide Personnalisée au Logement (APL) ou l’Allocation de Logement Sociale (ALS) et la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C). Il y a également l’Aide à la Complémentaire Santé (ACS), et la prime de Noël. À noter que ces coups de pouce peuvent être cumulés avec l’ASPA sous certaines conditions.
Elles offrent un soutien financier, notamment pour le logement et la santé, aux personnes âgées en situation de précarité économique.
Les conditions pour avoir droit à l’ASPA
En France, pour bénéficier de l’ASPA et d’autres aides complémentaires, il faut remplir certaines conditions. Il est nécessaire d’avoir une résidence stable et régulière en France. Ensuite, le bénéficiaire doit d’atteindre avoir plus 65 ans. Par ailleurs, de 62 ans en cas d’inaptitude au travail. Il doit également respecter des plafonds de ressources annuelles.
Les demandes se font auprès de différents organismes selon le type d’aide. Telles que la Caisse de retraite, la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), la Mutualité Sociale Agricole (MSA) ou la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM).