Très prisés depuis un demi-siècle, les stylos 4 couleurs seront interdits dans les salles de classe à partir de cette rentrée scolaire. Apparemment, leur bruit en changeant les couleurs pourrait perturber la concentration des élèves et des enseignants. Cependant, sa notoriété lui fait également défaut. Des vols sont également à déplorer. D’où la décision de les interdire.
Rentrée scolaire : les stylos 4 couleurs interdits
En 1969, Bic a lancé le stylo 4 couleurs. Depuis son existence, ils sont devenus un accessoire essentiel dans les salles de classe. Il est réputé et très apprécié des élèves pour sa capacité à changer la couleur de l’encre en un seul clic. Cependant, il suscite des désaccords parmi les enseignants. Certains professeurs ont même décidé de l’interdire dans la liste des fournitures scolaires.
Pour cause ? Les enseignants sont irrités par le bruit qu’il génère. En effet, pour changer la couleur, les élèves doivent cliquer. Cette situation devient irritante à la longue. De surcroît, certains élèves iraient même jusqu’à activer le mécanisme de leur stylo uniquement pour agacer leurs professeurs.
Face à ce problème, certains enseignants choisissent de mettre en garde leurs élèves avant de prendre des mesures strictes. En effet, cliquer constamment sur le mécanisme des stylos 4 couleurs pourrait résulter à sa confiscation.
Des vols déplorés, une raison de plus pour interdire ce stylo
L’interdiction des stylos 4 couleurs pour la rentrée scolaire vient également pour d’autres raisons. En effet, depuis les années 2020, il est devenu célèbre en raison d’un challenge sur les réseaux sociaux. Le défi consiste à inciter les élèves à accumuler autant de stylos que possible. Par ailleurs, cela a entraîné des vols entre les élèves. C’est d’ailleurs une préoccupation majeure pour les enseignants.
Pour résoudre ce problème, plusieurs collèges ont choisi d’interdire ce stylo à partir de cette rentrée scolaire. Cette mesure a été mise en place « à la demande de la vie scolaire et de certains collègues enseignants qui en avaient assez de gérer les problèmes de vol ». Bien que les enseignants se sentent soulagés par cette interdiction, ils ne sont pas certains de sa légalité.