Réforme des retraites : voici pourquoi la date du 1er septembre demeure “trompeuse” !

Dans le cadre de la réforme des retraites initiée par Emmanuel Macron, la date du 1er septembre demeure pour le moment “trompeuse”. On vous explique pourquoi dans les prochaines lignes ! 

Cette semaine sera cruciale dans le cadre de l’adoption de la réforme des retraites prévue par Emmanuel Macron. Tout va dépendre du verdict du Conseil constitutionnel attendu pour ce 14 avril 2023. De son côté, Elisabeth Borne avait évoqué la date du 1er septembre comme date limite pour la mise en vigueur de ce projet.

Réforme des retraites : un emploi du temps limite…

Cette réforme des retraites a tendance à rendre l’emploi du temps du gouvernement tès serré. A ce propos, la CFE-CGC rapporte : “Les dates butoirs sont trop limitées”, dans les colonnes du Parisien. L’association fait ici référence à la date de proclamation du projet, la rédaction des décrats avec leur promulgation, sans soublier les applications qui devront être régularisées pour rendre le nouveau système effectif en France.

Le syndicat dénonce également un autre aspect de cette réforme : “Les assurés éligibles à partir en retraite ne pourront pas liquider leur retraite dans la mesure où la réforme commencera au mois de septembre prochain”. Comme quoi l’instauration de cette nouvelle règle prête encore lieu à plusieurs confusions. Ce qui explique d’ailleurs le mécontentement des militants dans les rues. Du côté des syndicats, les espoirs sont faibles concernant une éventuelle censure du texte.

Une réforme qui n’est pas facile à mettre en place

Dans tous les cas, le pouvoir exécutif devra prendre une décision efficace pour faire en sorte que la réforme puisse réellement porter ses fruits. A ce propos, les services rattachés à l’Etat devront s’attendre à une augmentation de leurs charges de travail d’ici le mois de septembre prochain. Ce qui inclut les décrets et les logiciels. Les salariés de certaines administrations sont néanmoins conscients de ce qui les attendent comme travail. Comme le souligne un salarié de la Cnav : “C’est un travail titanesque. Il faudra procéder à plusieurs expérimentations pour s’assurer qu’il n’y aura pas de bug du système”. Affaire à suivre !