La prime de transport figure parmi les mesures du gouvernement afin de soutenir le pouvoir d’achat des salariés. Ainsi, elle sera désormais obligatoire pour tous les employeurs. Cette nouvelle fait d’ailleurs de nombreux heureux. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce dispositif.
Prime de transport : désormais obligatoire pour tous les employeurs
Ça y est, c’est officiel. Le gouvernement a révélé publiquement l’existence de la prime de transport. Selon les précisions, cette nouvelle mesure sera obligatoire pour tous les employeurs, quelle que soit la taille de leur entreprise. Dans ce sens, les employeurs sont contraints de prendre en charge une partie du coût de leurs trajets de leur domicile au lieu de travail de leurs salariés.
Ce nouveau dispositif concerne ceux qui utilisent les transports publics comme la SNFC et la RATP. Ou les abonnements de locations de vélos dans des services publics. D’ailleurs, cette prime de transport englobe de nombreux forfaits.
Un soutien financier pour les salariés qui fait l’unanimité
La prime de transport a vu le jour l’année dernière sous le décret 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificatives pour 2022. Elle a été mise en place afin de soutenir les salariés sur leurs dépenses pour aller au travail. Cette mesure prend en charge 100 % ou en partie en fonction de la situation de chacun.
En clair, le gouvernement a décidé de l’instaurer pour alléger les coûts de transports des salariés. D’ailleurs, toutes ces mesures entrent toujours dans la lutte contre l’inflation.
Cette nouvelle va certainement ravir les bénéficiaires. Mais sachez qu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule. On sait également que les critères d’attribution seront assouplis pour 2024. De surcroît, cette décision a eu lieu grâce au consentement de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Ainsi, la prime de transport sera offerte à tous les salariés. Pour les agents de la fonction publique, l’employeur prendra en charge le titre de transport collectif pour les déplacements sur les lieux de travail. Elle sera donc à 75 % contre 50 % auparavant. Cette mesure sera exonérée d’impôt sur le revenu en 2024.
Ce n’est pas tout. Le gouvernement a également annoncé que le doublement du plafond de l’exonération fiscale et sociale va se poursuivre. Ce qui fait qu’un employeur va devoir prévoir 400 euros par an par employé.