Les prestations sociales sont au centre de l’attention ces derniers mois. La décision du gouvernement de durcir les conditions pour percevoir les aides. Par contre, dans tout ce remue-ménage, on peut s’attendre à une nouvelle qui va réjouir certaines personnes. Une revalorisation de plus de 930 euros prendra effet à compter du 10 juillet.
CAF : le gouvernement durcit les conditions d’attribution des aides
La lutte contre la fraude est lancée. Le gouvernement ne compte plus faire marche arrière. En effet, compte tenu du montant de fraude aux prestations sociales de la CAF qui s’élève à 351 millions d’euros, il est temps d’agir. Dans ce sens, dans une interview en mars dernier, Gabriel Attal a décidé de durcir les conditions pour percevoir les minima sociaux. Dans cette lutte, il a été prévu d’augmenter la durée de résidence en France.
Donc, le ministre chargé des Comptes publics a souligné que pour recevoir le minimum vieillesse ou les allocations familiales, les bénéficiaires doivent résider en France la moitié de l’année. Pour ce qui est de l’APL, la condition de résidence sur le sol français est de six mois. Pour le RSA, les bénéficiaires doivent vivre au moins huit mois.
Dans cette lutte contre la fraude aux aides de la CAF, les comptes bancaires des bénéficiaires doivent désormais être domiciliés en Europe. En effet, les aides sociales soumises à la condition de résidence ne seront plus versées sur des comptes étrangers à compter du 1ᵉʳ juillet. De surcroît, le gouvernement a ajouté une condition d’attribution pour le RSA. Dorénavant, les bénéficiaires de cette aide doivent effectuer 15 à 20 heures d’activité professionnelle pour faciliter leur insertion dans le monde du travail.
Les prestations sociales revalorisées
Cependant, même si les règles pour obtenir les prestations sociales, le gouvernement souhaite compenser ces mesures strictes par une revalorisation. Ainsi, les bénéficiaires des allocations peuvent se réjouir puisqu’à partir du 10 avril, les aides vont connaître une hausse.
Pour mémoire, l’allocation chômage a connu une augmentation de 2 % en avril dernier. Ainsi, elle reconnaîtra une nouvelle revalorisation. Notons que les ayants droit comptent dans 2 millions de Français. Cependant, pour mettre en place cette décision, l’État prévoit une enveloppe de 600 millions d’euros pour deux années (2023 et 2024).
Par la suite, d’autres prestations sociales vont être revalorisées. On peut citer par exemple, l’aide au retour à l’emploi et de l’aide au retour à l’emploi et formation. En effet, dès le 10 juillet, l’ARE passera de 12,71 à 12,95 euros par jour. Tandis que l’AREF sera de 22,61 euros par jour contre 22,19 euros avant.