À la suite de la promulgation de la retraite, on sait que la pension minimum de retraite sera de 1 200 euros. Toutefois jusqu’à présent, cette mesure semble encore très floue. Voici quelques pistes concernant cette promesse gouvernementale.
Pension de retraite minimum de 1200 euros : les conditions d’éligibilité
La réforme de retraite continue de faire parler d’elle. Tous les sujets d’actualité se concentrent sur ce projet gouvernemental ainsi que son application. Ainsi, avec cette réforme, l’établissement d’une pension de retraite minimum de 1 200 euros a été annoncé. Selon les informations, elle entrera en vigueur le mois de septembre 2023. Par contre, les retraités toucheront les premières pensions revalorisées en octobre.
Toutefois, les détails pour toucher cette pension de retraite minimum de 1 200 euros demeurent flous. En tout cas, ce qui est certain, cette réforme concerne surtout les retraités qui touchent les petites pensions. Lors d’une interview sur RTL, le ministre du Travail, Olivier Dussopt a indiqué que la revalorisation serait de 85 % du SMIC. Les actuels et les nouveaux retraités peuvent y avoir droit à condition d’avoir cotisé pendant 42 ans.
Les conditions précises en cours de discussion
Cette augmentation profitera à environ 1,8 million de personnes parmi les 17 millions de retraités français. Elle variera de 70 à 700 euros. De plus, parmi les 800 000 nouveaux retraités, environ 200 000 d’entre eux pourraient bénéficier d’une meilleure pension, avec une augmentation pouvant atteindre 100 euros pour une carrière complète.
Par ailleurs, il semble qu’il s’agisse pour le moment que d’une estimation. En effet, le Sénat a fait une annonce qui suscite l’inquiétude sur son site. On peut lire que le nombre de retraités qui peut toucher cette revalorisation reste encore incertain. Apparemment, ce chiffre du gouvernement serait erroné. En réalité, cette précédente estimation serait divisée par 10. En somme, seulement 250 000 retraités actuels peuvent toucher la pension de retraite minimum de 1 200 euros et non 2 millions comme l’a annoncé l’État. De même pour les futurs retraités, 20 000 peuvent y avoir droit et non 200 000.
De surcroît, les détails précis de cette réforme restent méconnus. Ce serait le cas pour les conditions d’éligibilité et la date d’application. Pour être fixé, il faut attendre la confirmation du directeur de la Caisse nationale de l’assurance vieillesse.