Panique dans le secteur bancaire : faut-il s’inquiéter au sujet de son épargne ? 

Alors qu’un vent de panique souffle dans le secteur bancaire, les épargnants ont du mal à cacher leur inquiétude concernant leur argent déposé à la banque…

Le livret A présente l’avantage d’être pris en charge par le gouvernement. Ce qui lui confère une excellente fiabilité. Ce n’est malheureusement pas le cas pour les autres méthodes d’épargnes avec un risque souvent élevé pour les épargnants. 

Les épargnants ont-ils du souci à se faire ?

Voilà maintenant plusieurs semaines que le secteur bancaire est au plus mal. Tout a commencé au début de ce mois à cause de la banqueroute ayant touché la banque SVB. Depuis, les nouvelles déroutantes se mutliplient au sujet de la banque Credit Suisse. De quoi générer un vent de panique chez les épargnants, de plus en plus inquiets au sujet de leur argent. Mais selon Le Figaro, la majorité des services bancaires auxquels les Français ont souscrit sont exonérés de risques

Au sein de l’Union Européenne par exemple, les dépôts sont assurés pour un plafond individuel maximal de 10 000 euros. Cet avantage profite aux titulaires des comptes courants et des livrets d’épargne. Aussi, dans le cadre d’un compte joint, cette garantie peut atteindre les 200 000 euros, soit 100 000 euros par titulaire. Un dispositif qui s’applique à tous les banques en ligne opérant sur le sol européen. 

Quid de l’assurance-vie ?

Si les méthodes d’épargne à l’instar du livret A, du LEP (livret d’épargne populaire) et le LDDS (livret de développement durable) sont sans crainte, on ne peut pas en dire autant de l’assurance-vie. Il en va de même pour ceux qui détiennent un PEA (Plan d’épargne en actions). A ce propos, le dirigeant du directoire du FGDR (Fonds de garantie des dépôts et de résolution) explique : “Le client demeure propriétaire des titres et l’assurance est souscrite auprès d’une société tierce et non de la banque”

Pour profiter d’une éventuelle prise en charge, sur un contrat d’assurance-vie, la société doit impérativement être banqueroute. Dans ce cas, c’est le Fonds de garantie des assurances de personne qui prend la relève et le seuil de garantie maximale est fixé à 70 000 euros.