Cette affaire de meurtre de Lola tient en haleine la famille. Elle prend d’ailleurs une tout autre tournure. La principale suspecte, Dahbia B a quitté la prison puis transféré dans un hôpital psychiatrique.
Meurtre de Lola, un rebondissement inattendu
L’affaire de meurtre de Lola, 12 ans a bouleversé la France entière. L’adolescente a été retrouvée morte asphyxiée. Les images et vidéos troublantes publiées dans la presse, ont montré la victime et la suspecte à différents moments. On peut voir Lola rentrer chez elle après l’école, suivie par Dahbia B. Plus tard, on voit la suspecte quitter le bâtiment avec une valise et une malle. Elle contenait en réalité le corps de Lola.
Par la suite, les enquêtes ont désigné la meurtrière présumée. Il s’agit d’une Algérienne de 25 ans du nom de Dahbia B. Le corps de Lola se trouvait dans une malle. Elle se trouvait à deux pas de son immeuble rue Manin, dans le XIXe arrondissement de Paris. Ensuite, l’Algérienne avait avoué son crime.
Depuis, Dahbia B était en détention provisoire à la prison pour femmes de Fresnes. Les chefs d’accusation qui pèsent contre elle sont : homicide volontaire sur mineur de quinze ans, de viol, d’actes de torture ou de barbarie et de recel de cadavres.
Plus de neuf mois après le meurtre de Lola, 12 ans, en octobre 2022, l’affaire prend une nouvelle tournure. Le 26 juillet dernier, RMC a dévoilé que Dahbia B est sortie de prison.
Dahbia B sort de prison et internée en hôpital psychiatrique
Dahbia B. a été libérée de prison en février dernier suite à la demande d’un juge d’instruction dans l’affaire du meurtre de Lola. Depuis son incarcération en octobre 2022, les autorités l’ont placé en isolement en raison de son comportement dangereux et agressif envers elle-même et les autres.
Dans ce sens, elle a été transférée en secret dans l’Unité pour malades difficiles (UMD) de Villejuif, dans le Val-de-Marne, en février dernier. Pour l’instant, sa responsabilité pénale dans le meurtre de Lola n’a pas changé.
En novembre 2022, une première expertise avait conclu que la suspecte de 25 ans n’avait aucun trouble psychique altérant son discernement. Par contre, elle souffrait d’un trouble grave et complexe de sa personnalité.
La défense de Dahbia B. a demandé aux juges d’instruction de désigner un nouvel expert psychiatrique. En attendant la décision judiciaire, un nouvel interrogatoire sur le fond a eu lieu le 8 juin dernier, supervisé par l’UMD. La question de sa responsabilité pénale est cruciale dans cette affaire. Cela déterminera si elle peut être jugée au pénal.