La pratique de thésaurisation comporte des risques et des conséquences, notamment en termes de montant maximal autorisé par la loi. Pourtant, de plus en plus de Français décident de conserver leur épargne chez eux au lieu de choisir des produits d’épargne existants.
La tendance de la thésaurisation et les motivations des épargnants, les sanctions secourues
Actuellement, la thésaurisation attire de plus en plus de gens. En effet, de nombreux Français optent aujourd’hui pour la conservation de leur argent liquide chez eux, au détriment des produits d’épargne traditionnels. Il faut savoir que bien qu’elle soit légale, cette pratique comporte un montant maximum à ne pas dépasser. En fait, les épargnants choisissent cette technique par méfiance ou par précaution. Ils ont estimé qu’elle leur offre un meilleur contrôle sur leur budget. D’autre part, cela leur permet également de se prémunir contre les fluctuations bancaires et les crises financières. Cependant, il y ceux qui souhaitent juste limiter les transactions bancaires pour réduire leur montant d’impôts.
Dans tous les cas, il est essentiel de déclarer toute somme d’argent, y compris l’argent liquide que vous conservez chez vous. De plus, il faudra être en mesure de justifier l’origine de cet argent même s’il s’agit d’un don, d’un héritage ou de revenus en espèces. En effet, la simple détention d’argent liquide ne vous exonère pas de vos obligations fiscales.
Les conséquences et les risques de la thésaurisation
La principale menace pour votre épargne thésaurisée est le cambriolage. En France, près de 490 000 ménages ont été victimes de cambriolages en 2020. En effet, l’argent volé n’est ni remboursé ni indemnisé par les assurances habitation. De plus, l’argent conservé à domicile se déprécie chaque jour en raison de l’inflation. Par ailleurs, la loi limite la somme maximale que vous pouvez conserver chez vous à 10 000 euros. Ce plafond vise à limiter l’épargne individuelle et permet au fisc de contrôler les revenus des citoyens. Détenir plus que cette somme peut être considérée comme une activité illicite, du travail au noir ou de la fraude fiscale.
En cas de dépassement de ce plafond, les personnes concernées risquent une amende. Ainsi, si un contrôle révèle que vous détenez chez vous plus que le montant autorisé, vous vous exposez à des sanctions. Vous pourrez donc être soumis à une amende équivalant à 50 % de la somme excédant le plafond fixé.