La Banque de France a récemment fait des efforts pour promouvoir le Livret d’épargne populaire, qui offre des avantages réels et plus intéressants que le Livret A avec son taux de 3%. Malgré cela, les Français ne semblent pas être attirés par cette option d’épargne.
En effet, selon les dernières statistiques disponibles, 50% des 18,6 millions de personnes éligibles n’ont toujours pas de Livret d’épargne populaire (LEP) malgré un taux d’intérêt de 6,1% !
Le LEP, l’épargne populaire la plus rentable !
Le Livret d’Épargne Populaire (LEP), bien qu’étant le plus rentable de tous les systèmes d’épargne existants, reste le plus mal connu des Français éligibles, malgré son nom évocateur.
En effet, ce livret offre un taux de rémunération de 6,1%, dépassant largement celui proposé par la formule la plus utilisée en France, le Livret A, qui n’offre aux épargnants qu’un taux d’intérêt de 3%.
Mais ce n’est pas tout. Le LEP est également le seul livret sur le marché bancaire à offrir un taux d’intérêt supérieur au taux d’inflation, estimé à 5,9% d’après les données provisoires publiées le mois dernier par l’Insee.
LEP : cette raison pour laquelle 50% des personnes éligibles n’ont pas toujours de Livret d’épargne populaire malgré un taux de 6,1% !
Selon l’un des membres actifs du cercle des économistes français, Jean-Paul Pollin, bien qu’un récent record d’ouverture de comptes ait été atteint avec un million d’épargnants en seulement trois mois, la majorité des Français ne connaissent toujours pas ce produit financier.
Actuellement, « 9 millions de Français sont détenteurs de ce livret. Alors qu’en réalité c’est le double, à peu près 18 millions de Français qui seraient éligibles« , constate l’expert.
Le constat est d’autant plus surprenant étant donné, comme mentionné précédemment, que le LEP offre une rémunération nette de 6,1%, soit deux fois plus élevée que celle du Livret A qui est seulement de 3%.
« C’est une population qui n’est pas toujours au courant de tous les mécanismes qui sont à disposition« , explique l’expert financier de SIA Partners, Thomas Rocafull.
« C’est un produit pas toujours mis en avant par les banques puisque les banques peuvent utiliser une faible partie de ces montants collectés, ajoute le spécialiste. Et en plus, le taux d’intérêt étant élevé, c’est une ressource qui est chère pour elles« , a-t-il conclu.