La conduite sans permis pourrait bientôt devenir une réalité légale. En effet, actuellement, les discussions sont en cours et des conditions spécifiques commencent à émerger. Cette mesure vise à permettre aux apprentis conducteurs de prendre le volant avant d’obtenir leur permis. Cependant, il faut respecter la loi. Cette nouvelle disposition réduirait les délais d’attente pour l’examen officiel ainsi que les retards causés par la pandémie.
La conduite sans permis sous conditions
Une proposition évoquée par le ministre Gérald Darmanin consiste à permettre aux apprentis conducteurs de conduire seuls avant d’avoir leur permis. Cette idée a été avancée en été 2022 mais sous des conditions bien strictes. Ici, l’objectif est de leur permettre de prendre le volant légalement avant d’obtenir leur permis. En fait, il s’agit de la réponse aux retards provoqués par les restrictions liées à la pandémie.
Cependant, il y a quelques conditions à suivre avant tout cela. Ainsi, avant de pouvoir conduire sans permis, il faudra se munir d’une justification d’un contrat de travail et d’une réalisation d’au moins 30 heures de conduite. Effectivement, cela se réfère à 10 heures de plus que pour l’examen classique. En outre, cette possibilité concerne surtout les candidats susceptibles de réussir un « test de connaissance des risques ». C’est seulement ainsi qu’ils peuvent recevoir une attestation d’une durée limitée délivrée par l’État. Jusqu’ici, la durée précise reste encore inconnue.
Conditions Additionnelles et Préoccupations
Outre les conditions mentionnées précédemment, d’autres restrictions s’appliqueraient une fois que l’attestation obtenue. Ainsi, la conduite sans permis serait limitée aux jours de la semaine, avec une interdiction de conduire le week-end. Les déplacements ne seraient autorisés que pendant la journée, à moins qu’il ne s’agisse d’un déplacement professionnel de nuit ou en soirée. De plus, l’attestation est assortie avec un système de points limité à 3. En ce sens, la moindre infraction entraînerait la fin de sa validité.
Ce projet vise à répondre à une problématique spécifique selon laquelle les jeunes ont besoin d’un véhicule dans le cadre de leur travail. Cependant, certains acteurs de la prévention routière, notamment les inspecteurs de permis, ont exprimé leurs craintes vis-à-vis de cette nouvelle. Ils craignent une augmentation des fraudes et estiment que cela dévalorise leur profession. Par ailleurs des questions de sécurité routière se posent également. Apparemment, cette mesure temporaire ne résoudrait pas le problème de fond lié aux effectifs et aux délais d’attente.