A compter de ce mois d’avril, l’AAH sera revalorisée à hauteur de 1,6%. Une hausse qui ne parvient malheureusement pas à s’aligner à celle de l’inflation…
Face à la hausse continuelle des prix à la consommation, l’Etat a décidé de procéder à une revalorisation de l’AAH (Allocation adultes handicapés). Malheureusement, celle-ci ne parvient pas à couvrir le taux d’inflation réel sur le marché, au grand dam des bénéficiaires et des associations.
Revalorisation de l’AAH : une augmentation insuffisante
L’inflation n’épargne plus aucun secteur (carburant, alimentation, transport…). Et les minimas sociaux peinent pourtant à augmenter. C’est notamment le cas de l’allocation adulte handicapé qui a subi une hausse de 1,6% depuis ce jour. Ce qui est largement insuffisant face au taux d’inflation estimé par l’Insee à 6,3% ! Rappelons qu’avec une telle revalorisation, cette aide destinée aux personnes en situation de handicap passera de 956,65 euros à 971, 96 euros.
L’été dernier, l’exécutif a fait savoir qu’il a réalisé un geste en vue de remédier à la situationavec une revalorisation de 4% à titre “exceptionnel”. Cette mesure devrait anticiper les mises à jour de droit commun qui devront intervenir en ce mois d’avril 2023. Par conséquent, ces modifications prendront en considération le taux de juillet.
Les associations haussent le ton !
Le taux de l’AAH passé de 1,6% au mois d’avril dernier est loin de faire l’unanimité, notamment auprès des associations. Ces-dernières exigent une aide appropriée à la valse des étiquettes. A ce propos, son dirigeant, Noam Leandri souligne : “La hausse des minimas sociaux est insuffisante. Les prix ne cessent de flamber. Nous sommes encore loin d’en finir avec cette situation inflationniste”.
Le directeur pointe notamment du doigt le tarif des produits alimentaires ont une hausse de 14,8% a été constatée au cours de l’année par L’Insee. L’APF France handicap espère de ce fait une réaction de la part de l’exécutif en vue d’améliorer la hausse de l’AHH de manière à s’aligner avec le contexte actuel auxquels les allocataires sont confrontés. Reste à savoir si cette requête sera entendue. Affaire à suivre !