Récemment, de nouveaux changements concernant les indemnités journalières de congé de maternité ou de paternité ont été communiqués au grand public. Aujourd’hui, cette aide serait plus accessible, pour le plus grand bonheur des personnes concernées.
Nouvelle approche pour les indemnités journalières de congé maternité ou de paternité
Depuis le 19 août 2023, les conditions d’attribution des indemnités de congé de maternité ou de paternité sont revues pour simplifier le processus pour les bénéficiaires. Ainsi, la durée d’affiliation nécessaire pour profiter de cette aide a été raccourcie. Autrement dit, la période d’emploi requise pour les salariés est réduite à 6 mois, une évolution majeure. Par ailleurs, les travailleurs ont droit à des dédommagements quotidiens versés par la sécurité sociale lors d’un arrêt maladie. Celles-ci visent à remplacer les revenus perdus et se soumettent à des taux de cotisation spécifiques.
En ce qui concerne le montant des subventions journalières, elle varie en fonction de la rémunération journalier de base. Cette dernière peut s’élever jusqu’à la moitié du salaire. Cependant, elles se plafonnent à 51,70 euros bruts. Il faut savoir que les indemnités versées par l’employeur peuvent les compléter selon les conventions en vigueur.
Conditions d’accès aux indemnités pour les pères
La simplification de l’accès aux subventions journalières vise à maintenir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Selon le Parlement, établir un tel équilibre est effectivement un défi considérable. Cela concerne aussi bien les parents que les travailleurs qui ont des responsabilités familiales. Ainsi, outre, les mamans, les pères ont également droit au congé de paternité dans les pays membres de l’Union Européenne. D’ailleurs, ce droit est déjà mentionné dans l’article 8 de la loi.
En ce moment, il faut savoir que l’attribution des indemnités journalières pour congé paternité se base sur 3 conditions. D’abord, le salarié en question doit avoir effectué au moins 150h de travail au cours des 3 mois civils ou des 90 jours précédant le début du congé. En outre, le demandeur doit au moins avoir cotisé sur un salaire égal à 1015 fois le montant du SMIC horaire au cours de 6 derniers mois avant le débit du congé. Enfin, en cas d’activité saisonnière ou discontinue, le salarié doit avoir travaillé au moins 600 heures ou cotisé un salaire égal à 2 030 fois le SMIC horaire.