C’est désormais officiel. Le barème sur le revenu va changer pour 2024 à la suite du discours du ministre de l’Économie Bruno Le Maire. La revalorisation sera fixée à 4,8 % pour être indexé sur l’inflation.
Le nouveau barème de l’impôt sur le revenu
Lors de sa prise de parole mardi dernier, le gouvernement, par l’intermédiaire de Bruno Le Maire, a annoncé une bonne nouvelle. En effet, il s’agit de l’arrivée d’un nouveau barème sur l’impôt sur le revenu. En effet, cette augmentation va suivre l’inflation.
Le nouveau barème sera augmenté de 4,8 % et entrera en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2024. Pour mémoire, cette décision a été prise lors du conseil des ministres lors de la présentation du projet de loi de finances pour 2024 le 27 septembre. Selon le cabinet du ministre de l’Économie, cette augmentation correspond à la prévision de l’indice des prix à la consommation hors tabac.
Cette initiative du gouvernement a pour principal d’aider à éviter l’augmentation des impôts. Surtout avec l’inflation qui continue de sévir. Selon le ministre Bruno Le Maire, le nouveau barème de l’impôt sur le revenu est nécessaire. Il permet au gouvernement d’empêcher environ 320 000 salariés de devoir payer l’impôt sur le revenu.
Près de 6 milliards d’euros de manque à gagner
Avec le nouveau barème, un salarié à temps partiel avec des tranches de revenus inférieurs à 11 294 euros par an, il restera exempté d’impôt. Par ailleurs, pour un salaire de 11 295 euros à 28 797 euros, le taux d’imposition de la tranche de revenu sera de 11 %.
Par ailleurs, un contribuable qui touche un salaire annuel de 28 798 euros et 82 341 euros, le pourcentage d’imposition sera de 30 % . Ensuite, pour un salaire de 82 342 euros à 177 106 euros, le nouveau taux est de 41 %. Enfin, pour un salarié qui perçoit plus de 177 106 euros. Il sera soumis à 45 % de taux d’imposition.
Conclusion, les personnes dont les revenus augmentent au même rythme que l’inflation paieront plus d’impôt sur le revenu en 2024. Pourtant, comme l’a annoncé Bercy, la revalorisation du barème représente une perte énorme. En effet, c’est près de 6 milliards d’euros pour le budget de l’État.