Impact de la nouvelle loi sur les prix des courses en supermarché

Actuellement, l’impact de la nouvelle loi sur les prix des courses pèse déjà lourdement sur les consommateurs français. Cela se réfère surtout sur la hausse des prix de produits de première nécessité. En effet, les conséquences de cette législation et son impact sur le pouvoir d’achat des ménages sont loin d’être négligeables.

L’inflation croissante et ses répercussions sur les cours

L’inflation touche tous les domaines de la vie quotidienne des Français, notamment l’alimentation. En effet, les prix des produits de base tels que les pâtes, le pain, la farine et les fruits ont connu une augmentation significative. Ainsi, les consommateurs doivent désormais adopter une approche stratégique lors de leurs achats alimentaires pour faire face à cette hausse des coûts.

Par ailleurs, une enquête menée par l’Institut NielsenIQ révèle que plus de la moitié des Français ont payé leurs dépenses vestimentaires. Ils ont également limité l’usage de la voiture pour compenser ces dépenses supplémentaires. Cependant, malgré ces efforts, le prix des cours continue d’augmenter de manière alarmante, avec une hausse de 16 % en un an selon l’Insee. Cette situation préoccupe Michel-Edouard Leclerc qui n’a pas hésité à partager ses frayeurs sur le plateau de BFMTV. Apparemment, le deuxième trimestre risque d’être rouge. D’ailleurs, même si l’inflation va diminuer en fin d’année 2023, une nouvelle loi va encore augmenter le prix des courses.

Impact de la nouvelle loi sur les prix

La nouvelle loi, connue sous le nom de la loi Descrozaille, renforce la position des producteurs et des industriels dans leurs négociations avec les grandes enseignes de distribution. Votée en mars dernier, elle permet aux fournisseurs de cesser les livraisons aux supermarchés en cas d’échec des négociations annuelles. Elle s’implique notamment sur les prix d’achat et de vente des produits.

D’autre part, cette nouvelle loi favorise clairement les intérêts des fabricants au détriment des consommateurs bien que le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, souligne que les fournisseurs doivent honorer les contrats antérieurs en cas de désaccord. En conséquence, les promotions telles que les réductions en pourcentage seront limitées à partir du 1er mars 2024. Cela s’applique également sur les offres « un acheté, un offert ».  Selon l’UFC Que Choisir, ce changement risque de peser lourd sur le budget des ménages.