Une excellente nouvelle se profile pour les épargnants car une nouvelle hausse du taux du Livret A est prévue. Alors que les prévisions tablent sur un maintien du taux actuel, un revirement de situation est envisagé. Le taux du Livret A, qui a atteint les 3 % il y a quelques mois, devra connaître une nouvelle augmentation.
Hausse du taux du Livret A
La décision concernant le nouveau taux du Livret A sera annoncée le jeudi 13 juillet. Bien évidemment, cela apporte ainsi la réponse tant attendue pour tous les épargnants. Cependant, le gouverneur de la Banque de France et le ministre de l’Économie ont appelé à la prudence. En effet, il est possible que le taux final soit inférieur à ce qui est initialement prévu par la loi.
D’autre part, dans des situations exceptionnelles, les autorités peuvent s’écarter de la formule de calcul habituelle. Effectivement, cette formule prend en compte l’évolution des prix et les taux interbancaires sur les derniers mois. D’ailleurs, par le passé, la Banque de France avait déjà opté pour ses propres taux. Avec une inflation maintenue à 4,5 % en juin selon l’Insee, les experts estiment que le taux du Livret A devrait continuer à augmenter.
Débats et positions divergentes
Toutefois, cette hausse du taux du Livret A ne fait pas l’unanimité et suscite des débats. Les experts prévoient un taux situé entre 4 % et 4,1 %. Cependant, il est possible que la Banque de France opte pour un taux légèrement inférieur. Or, dans une interview, le gouverneur François Villeroy de Galhau a souligné l’importance de concilier l’intérêt des épargnants et celui du secteur du logement. En effet, le Livret A sert notamment au financement du logement social et du crédit immobilier.
Dans tous les cas, cette hausse représente toujours une bonne nouvelle pour les épargnants. Bien évidemment, François Villeroy de Galhau a mentionné qu’il existe toujours une marge d’appréciation dans la décision du taux du Livret A. En outre, Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne, fait remarquer que l’avantage d’un taux d’environ 4 % serait de se rapprocher de l’inflation. Cela garantit en même temps un rendement réel faiblement négatif, voire nul.