Généralement, les personnes qui démissionnent ne peuvent pas toucher le chômage de Pôle Emploi. Cependant, il risque fort que cette règle aille changer dans les prochains mois. Une discussion entre les organisations syndicales serait en cours.
Pôle Emploi : Une nouvelle règle pour les salariés qui démissionnent
Actuellement, la règle est simple. Pour les salariés qui souhaitent démissionner, ils n’ont plus le droit au chômage de Pôle Emploi. Par ailleurs, prochainement, cette fameuse règle va changer. L’organisme va considérer un peu plus les raisons de cette décision. Apparemment, il existe certains cas légitimes qui méritent d’être pris en compte.
Cela peut être par exemple un rapprochement entre époux dont le partenaire a été muté un peu plus loin. Donc, pour ce cas, le démissionnaire peut continuer à percevoir l’assurance chômage. À noter d’ailleurs que la continuité de ce droit dépend de celui qui a mis un terme à une période d’essai. Si l’initiateur est l’employeur, le salarié continue de toucher le chômage de Pôle emploi. Si inversement, il sera interrompu. Cette fois encore, il va y avoir un changement.
« Si la rupture du nouveau contrat par le salarié intervient “rapidement” après une précédente perte involontaire d’emploi, il peut avoir droit au chômage ». Cette exception sera en vigueur même s’il n’est pas inscrit comme demandeur d’emploi pour son précédent emploi. De surcroît, il faut rompre le nouvel emploi en moins de 65 jours de travail.
Le syndicat exige des changements
L’Unédic a expliqué que, en 2022, environ 9 700 personnes se sont vues refuser une prolongation de leur allocation de chômage. C’était pendant leur période d’essai. Apparemment, si ces rejets avaient été acceptés, cela aurait coûté environ 30 millions d’euros supplémentaires à l’assurance chômage.
Les syndicats veulent également élargir les avantages de Pôle emploi pour les employés qui démissionnent. Ils proposent de mettre en place un système appelé « démission proche aidant ». Il permettrait aux travailleurs qui démissionnent à cause du refus de leur employeur de leur accorder un congé pour s’occuper d’un proche aidant. Ou de leur accorder un temps partiel, ou s’ils ont besoin de plus de temps pour s’occuper d’un proche dépendant après leur congé. Leur souhait est donc qu’ils puissent bénéficier de l’aide de Pôle emploi dans ces cas-là.
En attente de la décision du gouvernement
Les syndicats souhaitent que les démissionnaires un emploi à temps partiel de moins de 10 heures par semaine puissent recevoir des prestations de chômage de Pôle emploi. La durée serait durant un certain temps où ils cherchent un emploi à temps partiel plus important.
Cependant, il n’est pas certain que le gouvernement accepte ces demandes. Des discussions auront lieu cette semaine pour en discuter. Si les négociations n’aboutissent pas à un accord, l’Etat continuera à décider des règles d’indemnisation chômage à partir de 2024.