Récemment, un homme a été pris en flagrant délit, effectuant une fraude importante à l’AAH. En effet, alors qu’il ne vivait plus en France, il a arnaqué plus de 28 000 euros à la CAF.
Fraude importante à l’AAH, un homme condamné pour 28 000 € d’arnaque à la CAF
La montée des fraudes à la CAF incite les autorités à enquêter en profondeur pour endiguer ce fléau financier. Comme pour notre cas d’aujourd’hui, un individu de Cambrai a écopé d’une condamnation pour avoir escroqué l’AAH en accumulant 28 892 euros de manière illicite. En ce qui concerne sa méthode, elle consiste à soumettre une fausse déclaration mensuelle pour obtenir indûment l’AAH. Ainsi, l’une des conditions fondamentales de cet aide est de vivre en France alors qu’il a secrètement déménagé au Maroc. Il a utilisé l’adresse de sa mère à Cambrai pour prouver que sa réclamation d’AAH continuait d’être valable. Toutefois, tout tromperie se dévoile un jour et l’homme s’est fait prendre.
D’un autre côté, il insiste pour se défendre et cherche des excuses qui ne sont pas très convaincantes. En effet, l’avocate de la CAF soutient qu’il était pleinement conscient de l’illégalité de ses actes. Il aurait manipulé sa mère pour émettre une déclaration mensongère et obtenir une attestation d’hébergement. La gravité de cette fraude réside dans sa durée et l’usage de fonds issus des prestations sociales.
Renforcement du contrôle pour l’attribution des primes pour les allocataires
Par rapport à la hausse des arnaques à la CAF, l’État devient plus strict et renforce les contrôles. Concernant l’homme, il a subi les conséquences de ses actions avec une peine de dix mois de sursis probatoire sur deux ans. De plus, il perd ses droits civiques pendant un an. Les autorités n’épargnent pas sa mère, car elle écope également de cinq mois de sursis. Le duo est également tenu de rembourser l’intégralité des 28 892 euros à la CAF.
Ainsi, cette affaire révèle que l’État prend au sérieux la lutte contre les corruptions. Depuis le 1ᵉʳ juillet, des règles plus strictes exigent aux allocataires une résidence de six mois minimum par an sur le territoire français. Par ailleurs, ce délai est susceptible d’augmenter à neuf mois. Ces mesures visent à décourager les fraudes sociales et à garantir l’intégrité des prestations publiques indispensables. De ce fait, il est essentiel bien faire attention aux conditions et de bien les respecter.