Avec la fin des voitures thermiques, TotalEnergies s’est retrouvée dans l’obligation de laisser tomber plusieurs de ses points de vente situés sur le territoire européen.
Dans un communiqué officiel, TotalEnergies a fait part de sa décision de léguer une partie de ses stations-service au géant du carburant québécois, Couche-Tard. Et pour cause…
TotalEnergies prend une décision ferme
La cession de ces 1600 points de vente a permis à TotalEnergies de collecter plus de 3 milliards d’euros. Grace à cette opération, le groupe se déleste d’une partie de ses affaires aux Pays-Bas et en Allemagne. Ensemble, les deux compagnies vont exploiter en co-partenariat les stations belges et luxembourgeoises. Selon les observateurs, TotalEnergies dispose de plusieurs milliers de stations-service répartis dans les quatre coins du globe.
A l’issue de cette opération, TotalEnergies a légué 22,5% de son activité. Une décision qui a été prise en raison de la disparition des véhicules thermiques qui ne devront plus être en circulation d’ici 2035 en Europe. Selon un communiqué officiel, l’initiative de mettre fin à ce type de voitures sensibilise à prendre des décisions concernant le futur des réseaux de carburant en Europe.
Un avenir encore incertain pour le géant pétrolier
Notons que ces derniers temps, les voitures électriques se rechargent principalement à la maison ou au lieu de travail. Les automobilistes sont peu nombreux à recourir aux stations-service. Force est de constater que TotalEnergies a déjà annoncé la possibilité de transformer son groupe en acteur d’énergies multiples. En l’espace de deux ans, elle a mis en place 150 000 bornes de recharge électrique dont 20 000 se situent en France. Notons que cette métamorphose ne change en aucun cas le nom de l’enseigne.
Il nous faudra attendre cinq ans avant que l’’enseigne puisse éventuellement changer son identité. En attendant, il y a de forte chance que l’Allemagne puisse chambouler la situation en soumettant les Allemands à l’utilisation exclusive d’autos électriques. Ce qui représenterait pour TotalEnergies un désastre économique. Seul le temps nous en dira plus !
