Dans la mesure où un professeur brille par son absence en école maternelle et élementaire, les étudiants devront se plier à ce nouveau dispositif.
A partir du moment où les instituteurs des établissements primaires ne viennent pas dispenser des cours en classe, les étudiants sont automatiquement accueillis par d’autres professeurs.
Enseignement et absence de prof: le syndicat tire sur la sonnette d’alarme
Grâce à cette initiative, les professeurs de lycée et de collège qui acceptent de prendre la relève de leur collègue absent auront droit à un bonus de 1 250 euros par mois. Toutefois, pour les instituteurs des écoles, ce fait n’est pas qualifié comme une mission pacte. Par conséquent, ils ne sont pas concernés par cette prime. La loi suggère que pour accueillir les étudiants, il convient de respecter deux conditions de manière siné qua none : l’absence est imprévisible et le prof absent ne peut-être remplacé.
De son côté, le SGEN réclame l’application de normes strictes sur le sujet. Selon le syndicat, à compter du second jour d’absence, les étudiants ne doivent plus être accueilis dans les établissements scolaires en raison du caractère “inadmissible” de l’absence de l’enseignant. Il en va de même pour les absences planifiées.
Une prime qui n’est pas donnée à tous
Rappelons que les instituteurs des écoles primaires exerce un rôle primordial dans l’éducation des enfants. Leurs absences peuvent entraîner une perturbation du système d’enseignement et affecter l’avenir des étudiants. D’où l’importance de mettre en place des mesures d’accompagnement pour faire face aux absences des instituteurs, tout en respectant le droit des étudiants.
A ce propos, il est préférable que l’accueil des étudiants en cas d’absence des professeurs soit pris en compte dans le pacte pour les enseignants des écoles. De cette manière, ces derniers auront la chance de profiter pleinement du bonus annuel.