Alors que la campagne de déclaration de revenus 2023 va bientôt commencer, les contribuables sont exposés à une nouvelle forme d’escroquerie. On vous dit tout !
A l’approche de la déclaration des revenus, les arnaqueurs profitent de l’occasion pour piéger de nouvelles victimes. Ces-dernières se voient alors proposer de faux remboursement. Voici les précautions à prendre pour éviter de tomber dans le panneau !
Déclaration de revenus : une tentative de phishing bien rodée
Face à l’ampleur de cette nouvelle forme d’escroquerie, le magazine 60 millions de consommateurs a décidé de tirer sur la sonnette d’alarme. Dans le mail envoyé par les escrocs, il est écrit : “Nous sommes heureux de vous annoncer qu’à la suit de notre traitement de votre déclaration de revenus, vous aurez accès à un remboursement d‘impôt qui s’élève à 115,49 euros”.
L’émetteur demande ensuite au contribuable concerné de cliquer sur un lien pour régulariser les informations au sujet de son compte. Il s’agit ici d’une méthode de phishing visant à récolter des données personnelles à l’instar des coordonnées bancaires de la victime. D’où l’intérêt de faire très attention si vous recevez ce type de courriel !
Comment se protéger de ce type d’escroquerie ?
A partir du moment où la victime se hasarde à fournir les informations personnelles en question, elle peut dire adieu à son argent. En effet, les escrocs vont se servir de leur compte bancaire pour réaliser divers achats en ligne. Pour éviter de se faire dépouiller du jour au lendemain, il convient de faire attention au contenu du message (adresse de l’émetteur, erreurs d’orthographe, fautes grammaticales…).
Si vous avez des doutes concernant l’origine du mail, il est préférable de contacter directement la DGFiP pour s’assurer qu’ils ont tenté d’entrer en contact avec vous. Normalement, les courriels en provenance de l’administration se terminent par “gouv.fr”. Si vous pensez être victime d’une arnaque, n’hésitez pas à signaler le courriel à des plateformes spécialisées dans la cybercriminalité comme Signal Spam ou Cybermalveillance.gouv.fr.