Les fraudes au niveau des aides de la CAF et de Pôle Emploi sont de plus en plus nombreuses. Face à cet abus, l’Etat a décidé d’instaurer des mesures pour espionner les bénéficiaires.
Plus aucune issue pour les bénéficiaires de la CAF qui ont de mauvaises attentions. Une surveillance de plus en plus minutieuse est prévue par le gouvernement.
Un constat alarmant
Les français ont droit à de nombreuses aides sociales attribuées par le gouvernement. L’ARE, le RSA ou les indemnités journalières en sont des exemples concrets. Mais force est de constater que les fraudes deviennent monnaie courante. Un agent de la CAF en Eure-et-Loir a découvert le pot aux roses. Un homme fraudait depuis plusieurs années en déclarant qu’il était chômeur et sans revenu alors qu’il était salarié et touchait une indemnité due à un accident de travail.
Durant près de deux ans, il avait touché un trop-perçu de 10 000€. Ayant reçu une mise en demeure de la CAF, ce dernier a préféré ne pas y donner suite. Il doit alors s’attendre à de lourdes sanctions en cas de refus de remboursement. En 2018, le montant des fraudes aux prestations sociales est évalué à 304 millions d’euros. L’augmentation est constante car en 2022, le total était de 341 millions d’euros. Un chiffre alarmant qui a fait réagir le gouvernement au quart de tour !
Les mesures de contre-attaque
Pour lutter contre les fraudes, c’est le bon moment pour se lancer. Par le passé, les caisses d’allocations familiales ne pouvaient pas mener des contrôles pertinents. Ceux-ci se focalisaient sur les transactions bancaires ou les factures d’électricité. Mais ce temps-là est révolu, le ministre de l’Action et des Comptes publics change la donne en imposant des mesures plus étendues. Les premiers ciblés seraient les allocataires qui prennent souvent l’avion. La liste des passagers des compagnies aériennes passerait par une vérification ardue. Les réseaux sociaux ne sont pas aussi épargnés. Attention à ceux qui postent des photos de vacances alors qu’ils déclarent être à leur domicile !
