Bien que le chômage soit un droit acquis en cas de licenciement, cette nouvelle loi peut empêcher de nombreuses personnes d’en bénéficier. Comprenez les nouvelles règles de l’allocation chômage.
Les nouvelles règles de l’allocation chômage : revalorisation, durée d’indemnisation et impact sur les demandeurs d’emploi
Cette année, il y a eu des changements dans les règles du marché de l’emploi. Comme vous le savez peut-être, l’allocation chômage a été revalorisée à compter du 1er avril 2023, ce qui profite à ceux qui en bénéficient. Cependant, la durée d’indemnisation dépendra désormais de la situation économique en cours.
Pour les nouveaux demandeurs d’emploi à partir du 1er février, leur indemnisation sera liée aux opportunités du marché du travail. S’ils sont favorables, leur durée d’indemnisation sera réduite de 25%. À l’inverse, si la situation économique est critique, ils conserveront la durée initiale de leur allocation.
Cette mesure a suscité la colère de l’opinion publique, tout comme la réforme des retraites. En outre, certains chômeurs risquent de perdre complètement leur allocation. Et cette mesure est déjà en vigueur.
Les allocations chômage supprimées !
Dorénavant, les salariés qui abandonnent leur poste sans motif légitime ne pourront plus prétendre à une allocation chômage. Cette mesure a été instaurée par le projet de loi de l’Exécutif datant du 21 décembre 2022. Selon cette loi, ces salariés seront considérés comme démissionnaires, à moins qu’ils ne puissent justifier leur absence (raison médicale, droit de grève, harcèlement au travail, etc.).
Jusqu’à présent, l’abandon de poste donnait droit à des indemnités de chômage une fois que le salarié s’inscrivait au Pôle Emploi. Selon une étude publiée par la Dares, les abandons de poste représentaient le principal motif de licenciement pour faute grave ou lourde au premier semestre 2022. Soit 7 cas sur 10, pour un total de 123 000 salariés, dont 116 000 en CDI.