Dans ce contexte inflationniste, le gouvernement a lancé un nouveau dispositif appelé chèque alimentaire. Sa mise en place offre un peu de soulagement pour les bénéficiaires. Dans les prochaines lignes, plongeons ensemble dans les détails de cette aide essentielle.
Le chèque alimentaire : une aide essentielle pour les bénéficiaires
Personne ne pourra affirmer que l’inflation n’a pas impacté leur vie. Cette année surtout est marquée par la forte augmentation des prix. Les domaines sont tous touchés. Mais ceux qui ont surtout marqué la société sont la hausse des prix de l’énergie, ou encore de tarifs des abonnements de transports. Par ailleurs, la plus concernée est le secteur de l’alimentation. Les prix dans les rayons des supermarchés ont considérablement flambé. Ainsi, le pouvoir d’achat des Français a pris un coup. Les plus modestes n’arrivent plus à joindre les deux bouts.
Justement, le gouvernement a pensé à eux. Il s’agit de l’arrivée du chèque alimentaire. Comme l’a annoncé Bruno Le Maire le 6 mars dernier, ce dispositif était en phase de test. Il est à préciser qu’il s’adresse surtout à ceux qui ont des faibles revenus. L’objectif est de leur venir en aide afin que les foyers les plus modestes puissent s’alimenter convenablement. Donc, ce chèque alimentaire leur permet de payer leurs courses ainsi que des factures. Par ailleurs, cette aide n’est valable que pour acheter des produits issus d’une fabrication française ou bio.
À qui s’adresse cette aide ? Quel est son montant ?
Ce chèque alimentaire ne s’adresse pas à tout le monde. Le gouvernement a instauré plusieurs critères pour le percevoir. Par exemple, les retraités qui touchent une ASPA figurent dans la liste des bénéficiaires. Tout comme ceux qui perçoivent le RSA, l’APL et l’AAH. On sait également que cette aide permet de soutenir le pouvoir d’achat des plus modestes surtout les retraités qui sont les plus touchés par l’inflation. De surcroît, à la retraite, leurs revenus sont à la baisse.
Quant au montant, les ayants droit peuvent toucher entre 20 et 50 euros par personne et par mois. Le montant sera fixé en fonction de la composition du foyer ainsi que leurs revenus mensuels. Par ailleurs, comme nous l’avons mentionné ci-dessous, le chèque alimentaire est encore en phase de test. L’État doit encore peaufiner quelques détails avant le lancement à l’échelle nationale.
À noter que cette aide va coûter entre 1,5 et 4 milliards d’euros par an au gouvernement. Ce dernier serait également en pleine discussion pour définir qui va prendre en charge le versement de cette mesure. Le choix se joue entre la CAF et les centres communaux d’action sociale ou CCAS.