Cette pratique est considérée comme une fraude par la CAF et est passible d’une grosse amende

Depuis quelques années, la CAF se lance dans une lutte contre la fraude aux aides sociales. En raison des renforcements des contrôles, l’organisme scrute minutieusement chaque déclaration des allocataires. Cette erreur courante peut donc être considérée comme fraude et est passible d’une amende salée.

La guerre contre les fraudeurs est lancée

Les chiffres de 2022 font réagir cette institution qui n’a pour vocation de venir en aide aux plus démunis. Malgré sa bonne intention, elle devient la cible des arnaqueurs. En effet, l’année dernière, 48 392 cas de fraudes ont été détectés. D’ailleurs, sans surprise ce chiffre a haussé de 13,5 % par rapport à l’année dernière.

Donc, la CAF ne reste pas les bras croisés. Pour y remédier, le gouvernement sort l’artillerie lourde. Premièrement, il va y avoir plus de contrôles. Ils vont doubler jusqu’en 2027. Ensuite, la CAF planifie d’utiliser d’autres moyens pour détecter les fraudes. Les contrôles seront dons automatisés avec les données confidentielles des allocataires. Ou encore de demander plus de pièces justificatives. Mais la bonne vieille méthode qui a toujours marché est la visite au domicile.

Un énorme préjudice pour la CAF

Si le gouvernement se lance dans cette lutte contre les fraudes aux aides sociales, les raisons sont compréhensibles. Elles représentent un énorme manque à gagner pour l’État. Surtout concernant les prélèvements sociaux sur les revenus du travail. La perte de cotisations sociales pour le travail non déclaré est de plus de 8 milliards d’euros.

De plus, le préjudice était de 351 millions d’euros en 2022 pour la fraude à la CAF en 2022. Selon les dernières informations, le RSA est l’aide la plus fraudée avec 60 % de pourcentage. Ce qui représente 7 200 euros par fraudeur. Pour ce faire, ces derniers font de fausses déclarations.

Cette pratique est considérée comme une fraude par la CAF

La CAF a été bien précise. Les actes considérés comme fraude sont les fausses déclarations, l’omission et la dissimulation. En effet, 70 % des cas viennent du manque d’honnêteté des allocataires. Ces derniers cachent volontairement leur véritable situation personnelle et professionnelle.

Puis, 15 % font de la fraude à l’isolement. Ils mentent sur leur situation maritale. Afin de recevoir plus d’aides, les fraudeurs déclarent qu’ils vivent seuls alors qu’en réalité, ils sont en couple.

Lors de la déclaration, il faut être bien attentif. En cas d’erreur, vous risquez de rembourser les sommes perçues indument. De surcroit, il pourrait y avoir des pénalités.