A quelques jours du mois d’avril, on apprend que certains hôpitaux risquent de ne plus ouvrir leurs portes aux patients. Et pour cause…
Plusieurs centres hospitaliers risquent de fermer leurs portes dans les semaines à venir en France. Un fléau contre leque le ministère de la Santé compte malgré tout remédier. Mais pourquoi cette menace de fermeture ? On vous dit tout !
Vers la femeture de plusieurs hopîtaux pour le mois d’avril prochain…
Le domaine de la Santé se retrouve aujourd’hui au coeur de la préoccupation de l’Etat. Selon nos confrères du Point, qui se basent sur une enquête menée par le SNMRH (Syndicat des médecins remplaçants hospitaliers), 69 établissements pourraient bientôt femer leurs portes en France. Une situation qui affecte une centaine de services hospitaliers. Cette menace a débuté lorsque le ministère a fait part de son souhait de plafonner le salaire des intérimaires.
Le plafonnement en question est de l’ordre de 1 170 euros pour une période de garde s’étalant sur 24h. Parmi les hôpitaux en révolte figurent entre autre ceux de Cavaillon, Mende, Moulins-Yzeure, Rodez, Amiens, Bélizal et Argoat, Navers, Sain-Omer, Pontorson, Cherbourg, Neufchâteau ou encore Allones. Il en va de même pour le CH Sud de Seine-et-Marne et ceux de Granville, Digne, La Mure, Lannion, Martinique, Issoudun, Laval ou encore Fécamp.
La pression monte au sein du ministère
Face à l’urgence de la situation, le ministre de la santé croise les doigts pour trouver des solutions dans les meilleurs délais. Pour remédier à la situation, l’exécutif entend favoriser les contrats à court-terme et sensibiliser les médecins à la retraite à reprendre du service dans les hôpitaux.
De leurs côtés, les professionnels mécontents réclament la suppression de la Loi Rist. Celle qui est à la tête du Snphare (Syndicat national des praticiens hospitaliers anethésistes réanimateurs) craint le pire. Quant aux titulaires, ils aspirent à une revalorisation pour contrecarrer le départ des intérimaires. Affaire à suivre donc !