Voilà une nouvelle qui risque de déplaire aux automobilistes français ! Il se pourrait en effet que le prix du Diesel subisse une hausse cette semaine dans l’Hexagone. Et pour cause…
Cette semaine, les Français devront composer avec une nouvelle hausse du prix du carburant, notamment du gazole. Tout a commencé à la suite d’une initiative prise par les membres de l’Opep au cours du weekend passé.
Hausse du prix du Diesel à la suite d’une décision de l’Opep
8 pays membres de l’Opep ont récemment pris la décision de limiter la production de pétrole à compter du mois de mai 2023. Cette restriction devrait s’appliquer jusqu’en décembre 2023, rapportent nos confrères d’Actu.fr. Ce qui risque malheureusement de se traduire par une augmentation du prix du diesel. En tout, la production quotidienne de barils va chuter de 1,6 million en vue de soutenir la production à 500 000 barils par jour.
A l’heure actuelle, on assiste déjà à une hausse du tarif du baril de Brent. A titre de rappel, ce produit représente la référence sur le marché européen. Cette hausse a été évaluée à 6% au début de cette semaine. Ce qui correspond à 84 dollars de baril contre 82 dollars au début de l’année.
A combien s’élève cette augmentation ?
Résultat, le tarif du diesel va passer à 3 à 4 centimes par litre cette semaine dans les nombreuses stations-d’essence situées partout en France. C’est en tout cas le prix énoncé par Olivier Gantois, dirigeant de l’Ufip Energies et Mobilités lors de son entretien auprès de nos confrères. Selon le directeur, le prix de l’essence restera cependant inchangé avec une moyenne de 2 euros par litre (Source : ministère de la transition écologique).
Notons que depuis le mois dernier, le tarif du diesel était pourtant à la baisse grâce à l’embargo lié au gazole russe. Bien que cette nouvelle revalorisation demeure faible, Olivier Gantois craint des soucis dans l’approvisionnement en carburant dans la mesure où les conducteurs cèdent à la panique et se ruent dans les points de vente. Ce 3 avril par exemple, c’est ce qui s’est passé dans 25% des stations de l’Ile-de-France.
s difficultés d’approvisionnement en carburant si les automobilistes devaient se ruer dans les stations-service avant qu’elle ne survienne. Lundi 3 avril, environ 11 % des pompes étaient en rupture d’au moins un carburant dans l’Hexagone et plus d’un tiers des stations étaient en difficulté en Île-de-France.