Cet été, les risques de canicule peuvent s’amplifier et quelques régions seront plus touchées par la chaleur comparées aux autres. En effet, la France fait face à une menace grandissante avec la combinaison du phénomène El Nino et du réchauffement climatique. Après l’année 2022 qui a battu des records de chaleur, 2023 s’annonce tout aussi intense. Le ministère de la Transition écologique prévoit que 26 départements seront exposés à des canicules à répétition et à des pénuries d’eau.
La liste des régions les plus touchées par la canicule
En 2022, la température moyenne en France a atteint un record de 14,5°C. Ainsi, l’été a été particulièrement extrême et a laissé des souvenirs de pics de chaleur inoubliables. Pour cet été, la carte des risques de sécheresse publiée par le ministère met en évidence les départements les plus concernés. En effet, 11 départements sur 13 sont en situation critique. Cela concerne notamment le long de la côte méditerranéenne, de la Corse aux Pyrénées, ainsi que dans la région de l’Occitanie.
Dans le nord du pays, l’Île-de-France est également touchée. Cela fait référence à Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne classés en rouge. La densité de population et le manque d’espaces verts renvoient ces territoires particulièrement vulnérables aux épisodes de canicule. Face à cette situation alarmante, il est crucial d’anticiper les risques et de prendre des mesures éco-responsables pour économiser l’eau.
Prévisions de chaleur record et conséquences
Les prochaines années s’annoncent comme les plus chaudes depuis l’ère industrielle, selon un rapport de l’OMM. L’écart de température par rapport aux 30 dernières années pourrait même atteindre +1,5°C, un niveau sans précédent. C’est pourquoi le ministre de la Transition écologique appelle à une prise de conscience.
Pour les personnes vulnérables, disposer d’un ventilateur est essentiel pour atténuer la chaleur. Par ailleurs, des mesures de restriction de l’eau pourraient être mises en place si la situation ne s’améliore pas. Le pire est que la sécheresse et la canicule, aggravées par le réchauffement climatique, ont des conséquences dramatiques sur l’agriculture et la santé. Depuis 1900, la température moyenne en France a augmenté de 1,7°C. Pour ce qui est des précipitations, elles ont diminué de 7% depuis 1959.