CAF : une mère de famille fraude pour toucher du RSA, la sentence est amère !

Cette mère de famille, membre de la CAF, regrettera à vie le fait d’avoir fraudé pour tenter de percevoir le revenu de solidarité active. Et pour cause…

Ces derniers temps, les cas de fraudes explosent au sein de la CAF ! Raison pour laquelle l’Etat a décidé d’intensifier les mesures en vue de déceler facilement les fraudeurs. Parmi eux figure cette mère de famille qui a payé le prix cher après avoir contourné les règles…

Les fraudes devenues monnaie courante au sein de la CAF

Selon l’exécutif, le montant de ses activités illicites s’est élevé à 351 millions d’euros au cours de l’année 2022. Des chiffres qui sont en hausse en comparaison avec celles de l’année 2018 où les cas de fraude se chiffraients uniquement à 47 millions d’euros. Au mois d’août dernier, une mère de famille originaire d’Eure-et-Loir s’est fait démasquer. La justice a donc sanctionné la jeune femme en lui demandant de rembourser l’argent qu’elle a volé auprès de la CAF. 

Le montant du butin s’élève à 466 euros. Pour pouvoir toucher cette somme, la mère de famille a procédé à une déclaration incorrecte. Face à la justice, la principale intéressée explique avoir déclaré des revenus de son enfant, soutenant ainsi qu’elle n’a commis aucune triche. 

Une sentence irrévocable

Pour se justifier, la mère de famille a indiqué que l’argent qu’elle a récolté lui avait permis de financer les études de son fils. Elle précise au passage ne pas avoir droit à la pension alimentaire alors qu’elle doit élever quatre enfants en même temps. Des arguments qui n’ont pas suffi à convaincre le tribunal lui attribuant ainsi une sanction sévère : le remboursement d’une somme totale de 16 000 euros au profit de la CAF. 

Grâce à ce détournement, la principale intéressée avait empoché une RSA de plusieurs milliers d’euros au cours de la période comprise entre janvier 2017 et décembre 2019. Et le pire, c’est qu’elle ne vivait pas seule, contrairement à ses déclarations. Les résultats de l’enquête indiquent qu’elle habitait avec son compagnon, un employé touchant un salaire mensuel avec un enfant à charge.