Sur Facebook, des utilisateurs mal intentionnés profitent de la popularité du réseau social pour cibler le maximum des victimes.
Si vous n’avez pas encore entendu parler de l’arnaque du chien écrasé, des escrocs font circuler la photo d’un animal blessé et jouent ainsi sur les « âmes sensibles »pour extorquer de l’argent !
Arnaque du chien écrasé : les escrocs jouent avec les « âmes sensibles » pour extorquer de l’argent !
Cette nouvelle arnaque du chien écrasé continue de faire des ravages sur Facebook. Sans état d’âme, les escrocs prennent des photos « des chiens en piteux états« et les diffusent ensuite. Ces clichés sont souvent accompagnés de messages extrêmement convaincants qui peuvent susciter beaucoup d’émotions.
Il y a quelques semaines, la photo ci-après a provoqué une vague d’émotion dès sa publication.
Voici le texte qui accompagne cette photo : « J’ai frappé ce chiot avec mon camion à Lorient. Il est vivant mais il ne peut pas tenir debout. Je me sens tellement malheureux. Je l’ai emmené chez le vétérinaire. Il n’est pas pucé. Je sais que quelqu’un le cherche. Veuillez cogner ce post pour m’aider à trouver ce propriétaire ».
En réagissant à ce post « leur but est uniquement de jouer sur la corde sensible et de communiquer avec vous en message privé ! Très certainement pour vous faire participer à des factures vétérinaires », avertissait la page Facebook « Pattes en cavale 56 ».
Voici l’origine exacte de la photo du chien prétendument écrasé…
En faisant quelques recherches sur Internet, vous allez vous rendre compte que l’image du chien supposément écrasé a été photographiée à l’autre bout du monde, à New York.
De plus, cette photo ne date pas de l’année en cours, qui est 2023. En réalité, ce cliché bien réel remonte au 14 décembre 2018 et provient d’un post Facebook publié par la police de New York.
Ce jour-là, deux chiens avaient été jetés sans scrupules par la fenêtre d’une voiture en pleine autoroute. Après cette scène choquante, ces pauvres animaux ont été abandonnés à leur sort sur la chaussée, avant que la police new-yorkaise n’arrive sur les lieux.