
L’Ademe remet en question la compétitivité des EPR (réacteur nucléaire)

Une étude de l’Ademe indique que d’ici 2050, le système électrique pourrait être assuré par une électricité à 85% renouvelable. Et d’ici 2035, les projets solaires et éoliens ne devraient plus avoir besoin de subvention, selon l’étude. Le président de l’Ademe, Arnaud Leroy, va même plus loin : « Si on cherche un optimum économique pour la production d’électricité et la protection du pouvoir d’achat, c’est un scénario avec une part très importante d’énergies renouvelables qui l’emporte. » Pour le dire plus simplement, les ENR deviendraient plus compétitives.
Concernant le nucléaire, l’horizon 2050 correspond à la période où les réacteurs actuels seront en extinction. « La filière EPR (chargée de remplacer les réacteurs éteints) se révélerait alors peu compétitive », conclut l’Ademe dans son étude. Dans son scénario 100% renouvelable, l’Ademe « parie sur une flexibilité importante des moyens de production pour compenser la part décroissante du nucléaire ». « L’intégration des ENR a un coût, lié notamment à la nécessité de développer des capacités flexibles, du réseau ou aux pertes d’utilité », explique l’Ademe, mais ajoute que « ce coût, croissant au cours du temps, est inférieur aux économies réalisées grâce à la baisse progressive des coûts de production des ENR ». L’Ademe admet que pour consolider son étude, il lui faudrait « une description précise de ce qu’est le système électrique avec autant d’énergies renouvelables ».
Légende : éolienne et panneaux solaires
Crédits : seagul/Pixabay
C’est une façon de voir, il y en a d’autres. 1) Quel spectacle aurons nous devant les yeux quand des éoliennes pulluleront au point de dénaturer le paysage ? 2) La fourniture en énergie par les éoliennes ne pas assez forte et beaucoup trop chère, 3) Les éoliennes polluent aussi elles dégagent du CO2. Non je pense que le nucléaire est à l’heure actuel le meilleur avenir pour la fourniture à notre pays en énergie. On peut apporter les même critiques au solaire.