Action : le système tyrannique des magasins mène la vie dure aux salariés, Khaled témoigne !

Les magasins Action connaissent aujourd’hui un succès sans précédent. Mais la réputation de l’enseigne n’est pas toujours facile à vivre pour ses salariés. Et ce n’est pas Khaled qui nous dira le contraire !

Malgré un rendement positif pour le groupe Action, les employés qui travaillent au sein des magasins peinent à survivre à cause de leur situation précaire. Retour sur le témoignage de Khaled, l’un des salariés de l’enseigne. 

Action accusée de malmener les salariés

Khaled, 10 ans à la CGT a récemment porté plainte pour avoir été renvoyé à la suite d’un simple “recueil de faits”. Le salarié d’Action dénonce un manquement lié à l’uniforme complet utilisé au travail. De son côté, les dirigeants ne nient pas utiliser le recueil de faits à l’égard de son personnel. Néanmoins, le groupe assure que cette pratique n’est pas utilisée à des fins de licenciement

Comme le souligne le directeur : “Ce document a été instauré dans le but de simplifier la communication et on ne s’en sert pas à des fins disciplinaires…Aujourd’hui, il a été annulé pour améliorer les échanges entre les directeurs et les équipes. Dans son témoignage, Khaled souligne : “Avec mon mi-temps, je touche quoi, 900 euros ? Dans nos points de vente, les employés sont pour la plupart à 24h par semaine, 6h sur quatre jours…Payer ces indemnités n’est pas un problème pour l’enseigne

Des condamnations pour irrégularités

Ce n’est pas la première fois qu’Action fait l’objet d’une condamnation pour irrégularités en France. Dans le Puy-de-Dôme, une ancienne employée renvoyée pour “inaptitude” l’année dernière a dû poursuivre le discounter en justice pour toucher son solde de tout compte. Un an plus tôt, une autre salariée a également sollicité la justice pour décrocher ses documents à l’issue de son licenciement par le groupe. 

Les syndicaux ont également pointé du doigt les calendriers qui peuvent faire l’objet de modification, à la dernière minute. A ce propos, la direction souligne : “Le personnel est alerté de leur emploi du temps quatre semaines au préalable. En cas d’absences inopinées, l’équipe disponible assure la relève sous forme de volontariat”. Notons que dans l’Hexagone, ils sont plus de 17 000 à travailler pour le discounter et certains d’entre eux assurent néanmoins travailler dans des conditions de travail confortables, notamment en ce qui concerne le lotissement.