AAH, RSA, prime d’activité : l’Etat projette de revaloriser à nouveau ces aides en avril 2023 !

Alors que l’inflation continue à faire des ravages en France, l’Etat entend procéder à une nouvelle revalorisation de certains minimas sociaux pour ce mois d’avril 2023. 

A compter de ce mois d’avril, plusieurs aides sociales vont faire l’objet d’une revalorisation de 1,6%. Une hausse qui est cependant loin d’encourager les associations qui estiment qu’elle reflète de loin la réalité. 

“C’est impossible de survivre avec des aides de 1,6%”

Alors que le revenu de solidarité active est aujourd’hui 10 euros plus élevé pour une personne célibataire, la même augmentation profite aux allocataires de l’AAH avec une augmentation moyenne de 15 euros en comparaison avec le mois passé. Des revalorisations jugées cependant “inadéquates” par les associations, compte tenu de la flambée générale des prix à la consommation. A ce propos, un membre du collectif Alerte déplore : “Avec la baisse du pouvoir d’achat, c’est impossible de survivre avec des aides de 1,6%”.

Cette hausse résulte cependant de la revalorisation traditionnelle qui a lieu tous les mois d’avril sur le RSA, le minimum vieillesse et la prime d’activité. Malheureusement, le calcul a été réalisé en s’inspirant des chiffres de 2021. A l’époque, le taux d’inflation n’était que de 2% contre 6,3% aujourd’hui (Source : Insee).  

Une revalorisation qui n’est pas du tout en phase avec la réalité

Toujours selon notre expert, la hausse de 1,6% opérée ce mois d’avril sur les minimas sociaux ne changera en rien la qualité de vie des allocataires de ces précieux coups de pouce financiers. Il suffit de faire un tour au supermarché  pour constater l’ampleur de l’inflation et les conséquences drastiques sur ces profils disposant d’un faible revenu. Inquiet quant à l’avenir, la même source souligne : “Ce que j’appréhende le plus, c’est de voir le pouvoir d’achat des familles décrocher”

De son côté, le gouvernement n’est pas complètement réticent à l’idée d’offrir un coup de pouce. Dans les colonnes de Capital, Jean-Christophe Combe rapporte : “Nous étudions de près toutes les possibilités pour voir les dispositions qui peuvent être prises. Affaire à suivre donc !